Frédéric Merle est responsable du développement d'EuraMaterials, un pôle de compétitivité français. Découvrez son rôle au sein de l'ESSIAL dans une interview.
Pouvez-vous décrire Euramaterials, vos principales activités et votre expertise en rapport avec le projet ESSIAL ?
EuraMaterials est un pôle de compétitivité dédié aux entreprises de transformation des matériaux. Basé à Tourcoing, dans le Nord de la France nous accompagnons nos adhérents industriels, centre techniques ou laboratoires de recherche tout au long de leur projet d’innovations, de l’identification de partenaires jusqu’à la valorisation des résultats des projets. Nous sommes une équipe de 16 personnes dont 5 chargés de projets.
Dans ESSIAL, nous mettons à disposition notre expertise en veille technologique et veille marchés dans les domaines des matériaux et de la fonctionnalisation des matériaux.
Quel est votre rôle principal au sein du projet ?
Nous sommes à la fois actifs dans le domaine de la recherche de brevets et d’articles scientifiques sur les thématiques développés dans le projet ESSIAL à savoir Métallurgie, production des aciers électriques, laser et traitement de surface et technologies d’assemblage. Nous intervenons également sur l’étude de marché visant à évaluer le potentiel industriel des innovations développées au sein du projet et d’établir une liste d’entreprises cibles sur le territoire européen et en particulier dans les pays des partenaires du consortium.
Pourquoi avez-vous décidé d'intégrer le consortium ?
La participation dans des projets européens fait partie des missions principales des pôles de compétitivité. La participation en tant que partenaire dans ce consortium nous permet de développer également notre expertise sur le secteur des aciers électriques encore peu connu au sein de la structure EuraMaterials.
Dans le cadre du projet vous êtes principalement en charge de la veille technologique et économique liée aux résultats du projet, quelles conclusions avez-vous tirées jusqu'ici ?
Outre le grand nombre de brevets publications scientifiques que nous avons pu répertorier (plus de 1000 brevets et plus de 200 publications), nous avons pu observer à travers l’étude de marché le potentiel de diffusion de la technologie :
Nous avons également identifié un portefeuille de PME et de grands groupes en France, Belgique, Allemagne, Italie, Espagne et Pologne comme de potentiels utilisateurs ou diffuseur des technologies issues du projet.
Quels sont les principaux défis liés à cette tâche ?
Bien comprendre les applications spécifiques du projet ESSIAL, par exemple, dans le domaine des transformateurs, cibler plutôt les transformateurs haute puissance.
Pour identifier les acteurs, aller plus loin que leurs codes d’activité (NACE) en allant sur leur site internet pour valider le type de produits mis sur le marché.