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Interview : Théo Etifier, nouveau venu chez ESSIAL

Rencontrez les nouvelles recrues d'ESSIAL ! Théo Etifier a rejoint le projet en tant que doctorant au sein de JEUMONT Electric et rattaché à l'ESIEE Amiens. En 3 questions-réponses, découvrez son parcours, son rôle et ses attentes pour le projet.

Quel est votre parcours universitaire et professionnel ?

Récemment diplômé de l'école d'ingénieur de l'ESIEE Amiens option Génie électrique et Développement durable depuis le mois de septembre 2019, j'ai débuté ma vie professionnelle en travaillant pour une société de services spécialisée dans le conseil en ingénierie. Ma première et unique mission pour cette société s'est déroulée dans l'entreprise JEUMONT Electric au sein du bureau d'étude où j'ai pu d'ores et déjà appréhender la portée et la démarche du projet ESSIAL. C'est durant cette mission que j'ai appris que l'école où j'avais étudié recherchait un ingénieur de recherche pour effectuer une thèse et qui portait justement sur le projet ESSIAL. Désireux depuis longtemps de faire de la recherche, j'ai tenté ma chance pour intégrer le projet et m'y voici aujourd'hui.

Quel rôle allez-vous jouer dans ESSIAL ?

Mon rôle dans ESSIAL est assez similaire au rôle des autres membres réalisant leur thèse à l'ESIEE pour le projet. En effet, l'objectif de ma thèse porte sur la caractérisation des traitements laser de surface dans le but d'améliorer les performances magnétiques des aciers ferromagnétiques doux pour des applications industrielles telles qu'on peut en voir à JEUMONT Electric pour la conception de moteurs électriques de forte puissance. Cependant, au lieu de m’intéresser aux alliages de type Fer-Silicium, mon travail consiste à effectuer la même étude et la même analyse mais sur des alliages spéciaux de type Fer-Nickel et Fer-Cobalt, beaucoup moins utilisés au vu de leur prix plus élevé mais possédant des performances magnétiques supérieures.

Qu'attendez-vous du projet ?

Comme tout membre du projet, je souhaite que cette initiative de recherche porte ses fruits. Notamment que les résultats soient assez pertinents pour que ce procédé puisse devenir un futur moyen incontournable pour réduire les pertes dans nos équipements électriques. Mon travail porte sur des alliages spéciaux dont l'utilisation est quelque peu limitée au vu de leur prix excessif : il serait gratifiant de pouvoir apporter au projet la preuve (si elle existe !) de l’amélioration des performances de ces matériaux grâce au traitement laser. De plus, étant très soucieux des enjeux de la transition énergétique, je suis persuadé qu'améliorer la performance de nos matériels électriques est une étape indispensable pour envisager notre futur énergétique. C'est donc une grande fierté pour moi de pouvoir participer à ce projet européen !